POURQUOI AI-JE CHOISI LE MOT "Culpabilité " ?

Parce que j’ai un toit sur la tête, de la nourriture à ma table et des technologies pour garder le contact avec mon entourage. Vivre le confinement était commode pour moi, d’une facilité déconcertante. Alors vient le temps du réveil, de l’introspection, de la culpabilité d’être de ceux qui n’ont pas à se demander où dormir ce soir, comment faire manger ma famille demain, où trouver des protections hygiéniques ou encore de quoi se laver… Le temps d’aider les copains sur le terrain avait sonné. Parce que nombreux, on est plus forts et qu’il y a tant à FAIRE.

QUELLE EST MA VISION DE LA CRISE ACTUELLE ?

Et si cette pandémie se doit d’avoir une utilité, qu’elle soit de remettre la bienveillance par l’action au centre de nos priorités. Qu’elle soit de mettre la lumière sur l’AUTRE. Ce sentiment de culpabilité me met toujours de grandes claques, mais il est salvateur, parfois même un moteur. Le retour en arrière n’est plus possible...

Sophie

Portrait réalisé le 20 mai 2020